Pour vivre de la photographie, il est important de se poser les bonnes questions surtout aux débuts. Vous vous demandez certainement ce que vaut une image, où vendre les vôtres, quelle banque d’image il faut choisir ou encore quel type de contrat est meilleur. Voici quelques conseils qui vous seront très utiles dans votre ascension.

Se poser les bonnes questions

Bien choisir sa banque d’imageLa première des choses à faire pour gagner sa vie dans la photographie est de définir un objectif principal. Si vous comptez en faire un simple complément de revenus, vous n’aurez certainement pas la même ardeur qu’un photographe à temps plein qui compte en vivre totalement. De plus, il faut compter une durée d’au moins 6 mois entre la mise en ligne de vos premières images et les premières retombées financières. En effet, il ne suffit pas de faire de belles photos panoramiques ou vidéos aériennes pour commencer à percevoir des centaines d’euros.

Dans ce monde artistique, vous devez vous armer de patience et éviter de croire aux belles paroles. Certaines personnes vous diront qu’il est possible d’avoir des revenus conséquents de manière régulière ce qui est très peu probable. Vos images ne sont pas précommandées et il va falloir du temps pour avoir les résultats que vous espérez. Par ailleurs, il est important de trouver les thèmes que vous aimez afin de vous spécialiser. Vous pourrez ainsi réaliser un grand nombre de photos d’activités, de personnes ou de lieux qui vous plaisent vraiment.

Bien choisir sa banque d’image

La banque d’image est une plateforme qui vous permettra de toucher un grand nombre d’acheteurs. Elle s’apparente à une agence qui recrute les photographes talentueux et œuvre pour que leurs images attirent des acheteurs venant du monde entier. La visibilité de l’agence sur Google influence directement celle de vos images. Il est donc important de choisir une agence qui travaille son référencement de manière à figurer dans les premiers résultats. Sa réputation, ses spécialités et la qualité de son fonds sont autant d’autres critères à considérer.

Vous devez également vérifier si la politique commerciale, la ligne éditoriale et les termes du contrat vous conviennent. De plus, la banque d’image doit être aussi facile à utiliser par le client que par l’auteur. Choisissez un site ergonomique avec une utilisation intuitive et des outils pratiques. Par ailleurs, une bonne agence est réactive et accorde de l’intérêt à ses précieux auteurs.

Cependant, toutes les photos peuvent ne pas être acceptées. Chaque plateforme se base sur des critères propres pour déterminer l’importance d’une image. Soyez donc ouvert aux critiques et surtout, choisissez une banque qui vous renseigne sur la raison du refus de votre image.

Faire un choix entre les macros et les microstocks

La définition du modèle de l’agence est capitale dans le développement de vos activités. Le modèle macrostock est assez traditionnelle et permet à l’agence de vendre des images à des prix forts. Ceux-ci varient selon les droits d’utilisation et les restrictions émises. Toutefois, il existe également des agences macrostock proposant des tarifs raisonnables et des licences libres de droit. C’est ainsi qu’est né le microstock qui offre une grande quantité de photos à des prix très bas.

Les microstock sont hautement soutenus à travers le monde entier. Vous pourrez poster des images sur plusieurs thèmes. Les ventes sont rapides, mais il est nécessaire de se conformer à un volume imposé. Le pourcentage versé aux auteurs est bas et le travail est chronophage.

Sur les macrostock, l’auteur est traité avec respect. Ces agences très performantes et discrètes s’évertuent à créer un lien affectif entre leurs clients et leurs auteurs. Elles privilégient la qualité à la quantité et offrent jusqu’à 60 % de pourcentage pour l’auteur. L’inconvénient est que le démarrage de la collaboration peut prendre du temps en raison des exigences qui sont nombreuses.

À quoi faut-il s’attendre financièrement ?

bien choisir une banque d’image pour maximiser les revenus financiersLes revenus issus de la prise de vue pour une banque d’images varient notamment en fonction du type d’agence et des droits vendus. En général, la vidéo paye mieux que les photos. Lorsque vous créez un portfolio de 1000 vidéos par exemple, vous devrez vous attendre à un revenu oscillant entre 1000 et 2000 euros. Cependant, certaines agences vendent encore jusqu’à 10000 euros pour des vidéos pertinentes filmées en ultra HD.

Contrairement aux vidéos, la photo n’est pas bien rémunérée. Il n’est pas rare de voir des auteurs en agence microstock recevoir des droits faibles suite à la vente d’images allant de 14 centimes à 1 dollar. Pour mieux profiter de votre travail, vous devrez jouer la carte de la diversité. Il s’agira de mettre tout ou une partie de vos œuvres dans deux ou trois photothèques complémentaires.

Quelques astuces utiles

Afin de mieux évoluer dans le domaine de l’art visuel, retenez que le pourcentage raisonnable est de 40 %. Pratiquer des prix moins chers ne vous permettra pas d’aspirer à la vie épanouie que doit normalement favoriser votre travail. Choisissez uniquement des banques d’images qui vous inspirent confiance et ne postez pas sur plus de trois sites. Diversifiez-vous dans de nouveaux thèmes recherchés, investissez-vous dans la production de vidéos et surtout restez passionné.