Si l’épargne des Français a connu des difficultés en matière de rentabilité, d’autres solutions se sont présentées, et c’est le cas de l’assurance-vie. En effet, désormais placement préféré des épargnants de notre pays, l’assurance-vie présente un rendement intéressant, mais pas uniquement ! De par sa souplesse, sa fiscalité réduite ainsi que la possibilité de transmettre son capital à autrui, l’assurance-vie a su conquérir les plus sceptiques. Découvrons comment l’assurance-vie s’est imposée.

La possibilité de transmettre un capital ou de choisir le rendement

Ce qui fait la principale force d’un contrat d’assurance-vie, c’est tout d’abord le fait qu’il soit possible de choisir l’objectif du placement. Bien souvent, on parle de l’assurance-vie comme étant un contrat permettant de transmettre son capital en cas de décès. D’ailleurs, c’est ce que l’on appelle “L’assurance-vie en cas de décès”. Dans ce cas précis, c’est le souscripteur qui choisit son bénéficiaire : dès le décès de ce premier, le capital ainsi que les intérêts sont versés au bénéficiaire. Cette personne peut être n’importe qui : enfant, parent proche, ami… Bref, quoi qu’il en soit, la fiscalité est allégée (nous y reviendrons), ce qui en fait une solution idéale en cas de succession.
L’autre grande utilisation de l’assurance-vie, c’est le rendement. Ici, on appelle donc cela “L’assurance-vie en cas de vie”. Lorsque ce genre de contrat est signé, l’assurance-vie est bloquée durant un laps de temps prédéfini, puis le capital et ses intérêts sont reversés au souscripteur. Bien évidemment, en cas de décès de ce dernier avant la fin du contrat, c’est un bénéficiaire (connu à l’avance) qui touche le capital et ses intérêts.

Une fiscalité allégée sur les intérêts (notamment après 8 ans)

La fiscalité d’une assurance-vie est particulièrement intéressante, notamment pour le taux de taxation des intérêts plus faible que d’autres placements.

Les versements avant 2017

Si vous avez ouvert une assurance-vie avant 2017, alors le calcul est un peu plus complexe (même s’il peut être plus intéressant dans certaines situations). Ainsi, trois options se présentent :
Contrat de moins de 4 ans : prélèvements sociaux (PS) + prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) de 35%
Contrat entre 4 et 8 ans : PS + PFL de 15%
Contrat de plus de 8 ans : PS + PFL de 7%
Les prélèvements sociaux s’élèvent à 17,2%. De ce fait, lorsque l’on regarde les contrats de moins de 8 ans (surtout ceux qui ont été fermés moins de 4 ans après l’ouverture), alors la fiscalité s’avère trop importante. C’est donc après 8 ans que l’assurance-vie devient plus intéressante fiscalement parlant.
Les versements après 2017
Pour les versements et/ou l’ouverture de contrat après l’année 2017, le fonctionnement est simplifié. Ici, nous oublions les prélèvements sociaux, nous n’avons plus que :
Contrat de moins de 8 ans : prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30%
Contrat de plus de 8 ans : PFU de 24,7% (30% pour les versements supérieurs à 150 000 €)
Encore une fois, la fiscalité est bien plus intéressante si l’on attend de passer les 8 ans sur le contrat. C’est pourquoi, il est vivement conseillé de penser ce placement pour au moins 8 ans. De toute façon, plus vous laisserez longtemps votre capital, plus la rentabilité sera bonne (cumul des intérêts…).